Tu tapes « régime keto » sur Google, et tu tombes sur des milliers de pages avec des recettes à la crème, des témoignages de perte de poids spectaculaire, ou des conseils pour « entrer en cétose rapidement ».
Mais ce que peu de gens te disent, c’est que le « régime keto », tel qu’il est présenté partout sur Internet, pose plusieurs problèmes majeurs.
Voici lesquels.
1. Le « keto » est devenu une marque (et non un mode d’alimentation)
- Aujourd’hui, le terme keto est galvaudé.
- Il est utilisé pour vendre des snacks industriels à base d’édulcorants, des poudres protéinées douteuses, et des recettes où l’on confond gras et nutrition.
- Résultat : on en oublie l’intention originelle du régime cétogène (une approche thérapeutique rigoureuse, à visée médicale, notamment pour l’épilepsie).
Ce qui est vendu comme « keto » n’a souvent plus rien à voir avec une alimentation saine.
2. Le régime keto est souvent trop strict (et inutilement anxiogène)
- Beaucoup de gens croient qu’il faut atteindre une cétose nutritionnelle stricte pour bénéficier des effets d’une réduction des glucides.
- Ils comptent les cétones, évitent les légumes, bannissent les yaourts… et finissent frustrés, épuisés, ou carencés.
- Tu n’as pas besoin d’être en cétose pour perdre du poids ou retrouver ton énergie.
Une simple réduction des glucides peut suffire.
La cétose n’est pas une fin en soi. C’est un état métabolique transitoire, pas un objectif permanent.
3. Ce régime ignore souvent l’individualisation
- Le régime keto est souvent présenté comme un modèle unique : 70 % de lipides, 20 % de protéines, 10 % de glucides.
- Mais chaque métabolisme est différent.
Les besoins d’une femme ménopausée, sédentaire et en hypothyroïdie n’ont rien à voir avec ceux d’un jeune homme sportif.
Le dogmatisme nutritionnel n’a jamais fait maigrir durablement.
Ce qui fonctionne, c’est une alimentation adaptée à ton contexte personnel, à ton histoire, à ta physiologie.
4. Il passe sous silence l’importance des protéines
- Dans beaucoup de versions du régime keto, on met l’accent sur les graisses au détriment des protéines.
- Pourtant, les protéines sont indispensables pour préserver ta masse musculaire, tes organes, ta peau, ton immunité…
- En en mangeant trop peu, tu risques une fonte musculaire et une fatigue chronique, même si tu es en « kétose parfaite ».
Tu n’as pas besoin d’un régime gras : tu as besoin d’un régime nourrissant, riche en protéines, en bons lipides, et pauvre en glucides vides.
5. Il devient rapidement une nouvelle prison alimentaire
- Pour beaucoup, le « régime keto » devient un nouveau carcan mental :
- “Est-ce que ce plat me fera sortir de cétose ?”
- “J’ai mangé une carotte, j’ai tout ruiné ?”
- “Je dois me punir demain en jeûnant.”
Ce n’est pas sain.
Une alimentation utile et durable ne devrait pas générer de culpabilité, ni de perfectionnisme obsessionnel.
Ce qui compte, ce n’est pas d’être “parfaitement keto”, c’est d’être cohérent, régulier et bien dans ton corps.
Alors… faut-il arrêter de dire « keto » ?
Pas nécessairement. Mais il faut comprendre ce qu’il y a derrière ce mot.
Chez Les Assiettes, on parle plutôt d’alimentation réduite en glucides, ou d’alimentation ARG™ :
- Pas de sucre, pas de produits ultra-transformés.
- Des protéines complètes, du bon gras, des légumes, des produits bruts.
- Un cadre simple, adapté à ton métabolisme et à ta réalité quotidienne.
C’est moins « sexy » que le mot keto, mais ça marche, et ça dure.
Tu veux comprendre comment adapter cette approche à ta vie ?
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