Ma vie en cĂ©to – S01E04 : Bilan Ă  6 mois

Nouvelle annĂ©e, l’heure des bonnes rĂ©solutions, l’heure des bilans aussi, et forcĂ©ment, il fallait que je fasse un point sur 2017, et la dĂ©couverte de l’alimentation cĂ©togĂšne (dont je rappelle qu’il ne s’agit pas d’un rĂ©gime au sens ‘temporaire’ mais bien d’une alimentation Ă  vie, choisie pour s’adapter Ă  mon mĂ©tabolisme dĂ©faillant).

J’en avais dĂ©jĂ  parlĂ© au retour des vacances, et Ă©galement Ă  la fin de mon premier trimestre d’expĂ©rimentation, et le contenu de ces articles est toujours vrai, je ne vais donc pas revenir sur les bienfaits, mais sur les constatations des derniĂšres semaines.

Depuis dĂ©but dĂ©cembre, aprĂšs un Ă©pisode fiĂ©vreux / grippal de 48h (une keto flu Ă  retardement ?), je n’ai plus faim le matin. Et s’il est une chose qu’on fait bien, en cĂ©togĂšne, c’est apprendre Ă  Ă©couter son corps et les signaux qu’il envoie. Depuis, donc, finis les pancakes cĂ©to au petit dĂ©jeuner (mais ils trouvent souvent leur place au dĂ©jeuner ou au dĂźner ;)), un cafĂ©, parfois additionnĂ© d’huile de coco, me suffit pour dĂ©marrer.

Toujours dans la sĂ©rie « écoute ton corps », j’ai Ă©galement constatĂ© une diminution de mon appĂ©tit. J’avais dĂ©jĂ  moins de fringales entre les repas, mais depuis dĂ©cembre, il m’arrive de ne pas finir mon assiette (pourtant pas bien grande : nous sommes passĂ©es aux assiettes Ă  dessert depuis la rentrĂ©e). Comme si aprĂšs 6 mois d’alimentation cĂ©togĂšne, mon corps se rĂ©gulait enfin.

Du coup, je me prĂ©occupe moins de peser / mesurer. J’ai pris le rĂ©flexe d’ajouter du bon gras partout, j’ai le compas dans l’Ɠil pour la quantitĂ© de viande et je connais les lĂ©gumes qui me conviennent… Et mes rations ont diminuĂ© naturellement par manque d’appĂ©tit.

Et forcĂ©ment, ça se ressent sur mon poids. J’ai perdu 4 kilos en 6 mois, et surtout ma courbe se lisse derniĂšrement. C’est peu, par rapport aux pertes spectaculaires qu’on constate chez des gens en surpoids qui passent au cĂ©togĂšne, mais pour mon mĂ©tabolisme dĂ©jĂ  privĂ© de glucides depuis plus d’une dĂ©cennie, c’est significatif. Et c’est surtout trĂšs satisfaisant : j’ai l’impression d’avoir trouvĂ© le carburant qui correspond Ă  mon moteur, enfin, aprĂšs 12 ans d’expĂ©rimentations et de recherches.

Bien Ă©videmment, si je revenais Ă  une alimentation « normale », il y a fort Ă  parier que je reprendrais ces kilos perdus, et d’autres par dessus : je suis obĂšse, une obĂšse qui a perdu du poids, mais une obĂšse quand mĂȘme. Et c’est le principe mĂȘme du rĂ©gime temporaire, perdre du poids en changeant d’alimentation et s’Ă©tonner de reprendre en revenant Ă  l’alimentation qui avait entraĂźnĂ© le surpoids (cf. mon article sur les rĂ©gimes qui ne marchent jamais)…

Mais je tiens bon, sans avoir l’impression de me priver, sans sensation de faim. J’admets que c’est un peu plus compliquĂ© en terme de logistique, surtout avec les vies mĂ©ga actives qui sont les nĂŽtres, mais je ne fais pas rĂ©gime, et je ne vis pas comme une frustration l’absence de gateaux, pain ou pĂątes. Il m’arrive d’avoir des envies de chocolat, que je satisfais en croquant dans un carrĂ© de choco Ă  85% de cacao ou en tartinant mes pancakes d’un mĂ©lange beurre de cacahuĂštes / cacao en poudre, mais rien qui ressemble aux fringales avec lesquelles j’ai vĂ©cu une grande partie de ma vie.

Mon seul regret, par temps chaud, ne pas m’autoriser une biĂšre en terrasse Ă  l’apĂ©ro, mais clairement, je vis trĂšs bien avec mon eau Ă  bulles 😀

Bref, 2018, l’annĂ©e de la rĂ©ussite, et peut-ĂȘtre pour moi celle oĂč j’arriverai Ă  me dĂ©barrasser de la Metformine que je prends depuis 2010 pour rĂ©guler mon pancrĂ©as capricieux ?

Quoi qu’il en soit, je vous la souhaite belle, cette nouvelle annĂ©e, et j’espĂšre qu’elle comblera vos attentes et vos dĂ©sirs !