Je le vois régulièrement en coaching : passées quelques semaines de perte de poids régulière, certaines personnes stagnent un peu – ce qui n’a rien d’anormal – et commencent à mettre en place des restrictions absurdes, avec l’espoir de relancer la perte.
Moins de calories, moins de protéines, du jeûne OMAD à répétition, elles arrivent en coaching épuisées, à fleur de peau, au point de réveiller des vieux démons d’addiction au sucre et de risquer de tomber à bras raccourcis dans le paquet de cookies de leurs enfants.
En analysant leurs repas sur une semaine, je réalise qu’elles ne mangent pas ASSEZ ! Pas assez de viande, pas assez de bon gras, des apports caloriques bien en dessous de ce qu’il faudrait…
Elles présentent généralement des symptômes communs dont je te parle dans cette vidéo :
En augmentant légèrement la portion de protéines et en ajoutant simplement du gras dans leur café le matin, pouf, c’est magique : elles se sentent plus en forme, et leur poids repart doucement à la baisse.
Déconstruisez le mythe de la « restriction » : de la même manière qu’un corps ne grossit pas parce qu’on lui donne trop à manger, un corps ne maigrit pas parce qu’on le prive de nourriture.
Seul un corps bien nourri auquel on apporte une alimentation nutritionnellement dense peut déstocker le gras accumulé à cause d’années d’alimentation inadaptée à ses besoins.
Sans oublier qu’une alimentation ne peut être durable que si elle permet d’atteindre la « Sainte Trinité » de la nutrition : perte de poids, satiété et énergie doivent être au RDV !
Quelles quantités pour relancer la perte de poids ?
Si vous vous êtes reconnu.e, que vous avez l’impression d’être rassasié.e très vite et que votre corps fait de la résistance, veillez à atteindre les minimums suivants :
- au moins 35-40g de protéines par repas, au moins 2 fois par jour. Soit MINIMUM 150g de viande ou de poisson à chaque repas, et idéalement deux oeufs au petit déjeuner ;
- du gras en quantité suffisante : l’équivalent de 2 belles cuillères à soupe d’huile sur vos légumes, un peu de beurre dans votre café du matin, un petit bout de fromage.
Si vous mesurez vos macros, veillez à être bien au dessus de 1300 calories par jour, voire 1500 ou 1800.
Et n’ayez pas peur d’aller au delà, en augmentant protéines et lipides de manière proportionnelle : vous pourriez être surpris.e de perdre du poids en étant autour de 2000 calories par jour, comme c’est le cas pour plusieurs de mes client.e.s !
📍 Pour aller plus loin sur les quantités de protéines et de lipides optimales :
🔗 Faut-il vraiment limiter les protéines ?
🔗 La vérité sur le gras !
En conclusion…
Si vous voulez installer un changement d’alimentation durable et efficace sur le long terme pour ne pas retomber dans le piège du régime yoyo, arrêtez les restrictions et les tentatives désespérées de « casser un plateau » d’une semaine avec un eggfast.
Apprenez enfin à nourrir correctement votre métabolisme, vous y gagnerez sur la durée, je vous promets 😅
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J’ai perdu 6 kg en 2 mois en tournant autour de 2200-2300cal par jour (1m75, maintenant 68kg), je suis active, je marche en moyenne 3km par jour, la seule chose à laquelle je fais attention c’est de ne pas dépasser les 20-25g de glucides par jour, de ne pas manger trop d’oléagineux et de ne pas manger trop fréquemment les légumes qui sont inflammatoires pour moi (chou, brocolis, champignon) 😃
Exactement ! La perte de poids se joue ailleurs que sur les calories 💪
Bonjour Sophie
J’étais autour de 30g de protéines par repas.
Hier, je me suis fait plaisir et j’ai mangé une dizaine de sushis et des brochettes de viande. Clairement j’ai du doubler la quantité de protéines.
Ma glycémie a fait un bon et ma cetonemie a chuté le lendemain.
Vous n’avez pas l’air de croire en la neoglucogenese. Comment expliquer donc donc ce qui s’est passé autrement que par une libération de glucose? Merci
Je crois à la neoglucogenese, c’est une réaction physiologique normale et vitale.
Ce n’est juste pas “un problème”.
À moins d’avoir une pathologie, les variations de glycémie, d’insuline, de cetonemie sont normales, et le but est d’atteindre une certaine flexibilité métabolique pour les “lisser” métaboliquement.
En outre, la hausse de la glycémie suite à la consommation de viande est liée à du glucose ENDOGÈNE, ce qui n’a rien à voir avec celle générée par l’absorption de glucides EXOGÈNES.
Enfin, je pointerais plus les sauces hyper sucrées dans lesquelles sont marinées les brochettes japonaises 😉