Et si tu arrêtais le pain ? Oui, même le pain céto ?

Cet article m’est inspiré par de nombreux échanges, et par la multitude de photos que je vois fleurir sur Instagram et où je vois, systématiquement, du pain céto à chaque repas.

Personnellement, je réserve la préparation de mon pain céto à certaines occasions, tout comme les desserts céto & lowcarb, parce que je sais qu’en abuser déclenche systématiquement au mieux une stagnation mais le plus souvent, le pire, une reprise.

Et de la même manière que je pense qu’il est important de limiter les substituts ‘sucrés’ pour se désintoxiquer, je suis persuadée qu’il vaut mieux apprendre à se passer de pain, même cétogène, même si ça rentre dans nos macros !

Je recommande d’ailleurs à mes clients d’éviter pains et desserts céto au moins 6 semaines en démarrant mon programme, et ce pour 2 raisons :

Avant tout, le pain céto reste un aliment ‘transformé’.

Que vous le fassiez vous-même avec de la poudre d’amande ou de la farine de ceci ou du machin moulu, ou que vous l’achetiez tout fait, même combat : le pain céto ou lowcarb est un aliment réalisé avec des produits broyés, moulus, plus ou moins industriels.

Et comme vous pourrez le lire dans cet excellent article, la composition nutritionnelle est modifiée lorsque l’aliment est transformé, l’absorption des nutriments également, bref, une poignée d’amande n’a pas le même effet sur votre métabolisme que son équivalent en poudre !

En outre, la plupart des ingrédients qui entrent dans la composition des pains céto sont inflammatoires, ils contribuent donc à augmenter la résistance à l’insuline, et interfèrent dans le rééquilibrage du métabolisme, entrainant fatigue et fringales !

Le pain céto entretient le réflexe du pain… et vous rend vulnérable !

Je l’ai encore vu pas plus tard que la semaine dernière : une des participante de mon programme d’accompagnement au cétogène a cédé à la tentation du bout de pain au buffet de l’hôtel parce qu’elle ne « sait » pas faire sans.

Le fait de manger du pain céto tous les jours au petit déjeuner, d’accompagner son dîner d’un bout de pain Probody et de fromage, ou de systématiquement glisser une tranche de pain Energus dans votre boîte repas entretient un réflexe qui n’a pas lieu d’être et qui relève plus de la gestuelle et de l’habitude que du besoin.

Or l’addiction n’est jamais un problème de substance, mais de comportement. Si vous ne changez rien, rien ne changera !

Au final, je vous assure, on vit très bien sans pain, on peut manger ses œufs brouillés à la fourchette et son maroilles à la petite cuillère, acheter du pâté et le couper en cubes à grignoter au lieu de le tartiner et faire des mouillettes avec du gruyère pour ses œufs à la coque. Et une fois désintoxiqué, on savoure encore plus les fois où on se l’autorise, “en conscience” 😉

Il suffit juste d’arrêter de penser « je ne peux pas me passer de pain » 😋