Ă chaque fois que jâexplique lâimportance dâintĂ©grer des bonnes sources de protĂ©ines animales Ă son alimentation, je me confronte Ă cette croyance que la viande rouge serait cancĂ©rigĂšne, croyance fortement encouragĂ©e par les industriels de lâagroalimentaire pour nous fourguer toujours plus de produits transformĂ©s đĄ
LâOMS a classĂ© la viande rouge TRANSFORMĂE comme cancĂ©rigĂšne. Parce que OUI, les saucisses, charcuteries et autres produits dĂ©rivĂ©s de la viande sont problĂ©matiques (y compris ta prĂ©cieuse tranche de jambon de poulet sous vide).
En ce qui concerne la viande rouge non transformĂ©e, notamment la viande de bĆuf, aucune Ă©tude nâa pu prouvĂ© de causalitĂ© et lâOMS le reconnaĂźt, il sâagit d’une affirmation basĂ©e sur des preuves scientifiques limitĂ©es qui ne peuvent Ă©carter des biais.
En gros, qu’il s’agit bien plus d’une corrĂ©lation qu’une causalitĂ©, et il est important de faire cette distinction.
Pourquoi ? Parce qu’il est impossible de mener une Ă©tude nutritionnelle sur un gros Ă©chantillon de participants, pendant une longue durĂ©e, en maĂźtrisant l’ensemble des paramĂštres du mode de vie des participants !
On procĂšde donc comme suit :
- on utilise un questionnaire pour Ă©valuer la consommation de certains produits sur un panel de participants, en leur demandant Ă quelle frĂ©quence ils mangent de la viande rouge, de la viande transformĂ©e, de la volaille, du poisson…
- on Ă©value ensuite la prĂ©valence de certaines pathologies chez ces mĂȘmes participants par rapport Ă des quantitĂ©s ‘dĂ©clarĂ©es’ de nourriture.
Sauf que forcĂ©ment, c’est biaisĂ©, parce qu’on ne sait pas comment vivent ces participants, ce qu’ils mangent autour, s’ils font du sport ou s’ils fument !
Or, si les gens qui consomment plus de viande rouge prĂ©sentent un risque plus important de dĂ©velopper un cancer, ce n’est pas forcĂ©ment Ă cause de la viande rouge mais parce que culturellement, les gros mangeurs de viande rouge sont avant tout et surtout des gros mangeurs tout court.
Les amateurs de viande rouges sont statistiquement des bons vivants qui accompagnent leur entrecĂŽte de frites, ne disent jamais non Ă un p’tit verre, sont plus souvent fumeurs et portent peu dâattention Ă leur hygiĂšne de vie globale.
Tandis que, statistiquement toujours, les personnes qui privilĂ©gient les viandes blanches, les poissons et les cĂ©rĂ©ales complĂštes ont plus souvent une bonne hygiĂšne de vie, consomment peu d’alcool, ne fument pas…
En se basant donc sur du dĂ©claratif sans prendre en compte le reste de l’alimentation et le mode de vie des participants, on aboutira donc toujours au mĂȘme rĂ©sultat : les gens qui ont une bonne hygiĂšne de vie globale ont moins de problĂšmes de santĂ© que les autres.
Sauf que ce n’est pas forcĂ©ment parce qu’ils mangent moins de viande rouge.
Il semble malheureusement aujourd’hui plus facile d’accuser la viande – qu’on consomme depuis des dizaines de milliers d’annĂ©es – des dĂ©gĂąts provoquĂ©s par les produits transformĂ©s. D’autant que les Ă©tudes sont bien souvent financĂ©es par des acteurs de l’industrie agro-alimentaire, il faut bien le dire !
Mettre un bon steak dans votre assiette chaque jour vous tuera beaucoup moins vite que votre addiction au sucre, votre rĂ©sistance Ă lâinsuline et lâinflammation de bas grade que vous entretenez en consommant pain, pĂątes, pizza et autres pĂątisseries (mĂȘme avec une belle Ă©tiquette « keto »).
Sans parler du bacon et autres charcuteries dont vous abusez au prĂ©texte quâil faut « manger gras pour ĂȘtre en cĂ©toooooooose ». Sic. đ€ŠđŒââïž
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